Andriamialy

Parlons musique!

Hier, j’ai assisté à un concert de musique classique à l’Institut Française de Madagascar à Analakely. C’était un concert gratuit organisé par l’association Madagascar Mozarteum. Une association qui fait la promotion de la musique classique auprès du public malgache via des concerts dont le désormais célèbre Concert Classique de Midi.
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Le pianiste s’appellait Herimanitra RANAIVO et il a interprété à merveille deux sonates, accessibles, selon lui, de Beethoven. C’était un excellent concert et accessible est bien le mot car je connaissais bien une des deux sonates : la Pathétique. Sinon, écouter du Beethoven exige au moins … du courage.

La musique classique, la Grande Musique, j’en parle comme ça mais n’allez pas croire que c’est quelque chose de bien développé chez nous. C’est vrai que de plus en plus de jeunes s’intéresse à apprendre à jouer au violon. C’est même devenu la mode. Mais ça servira à quoi d’avoir 1000 premiers violons? dites-mois…

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Les troupes de « mpihira gasy », fanfare, musiciens, chanteurs et théatre ambulant(image ci-dessus) font des tournée dans les régions rurales avec de nouveaux spectacles, sans partitions
Le problème c’est qu’on n’a pas de vision globale pour développer la musique dans notre pays. Il y a les écoles qui ont intérêt à draguer le maximum d’élèves. Il y a aussi les associations qui font la promotion de la musique. Il y a des festivals de renommée internationale comme le MadaJazzcar, Donia, etc. Bref, beaucoup d’initiatives privées mais, en général, on ne ressent pas l’impact car il n’y presque pas de professionnels de la musique. A l’instar des sportifs, la majorité des musiciens malgaches ont leur boulot principal ou doivent enseigner.

On peut déjà parler de la musique classique qui est une musique qui coûte cher. Une flute traversière, de fabrication asiatique, coûte dans les 500 000 Ariary, c’est à dire 5 fois le SMIC. Un excellent violon local coute dans les 300 000 ariary (100 Euro), un peu moins qu’un violon asiatique pour l’apprentissage. Autant dire que c’est pour les plus aisés d’entre nous sans compter les frais de cours assez élevés quand on pense que dans certains pays, par exemple, les cours de musiques sont obligatoires (et gratuits) en primaire et en secondaire et qu’on peut obtenir un Bac dans ce domaine.
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Pourtant, même la musique locale n’est pas mieux nantie.  Nous avons aussi quelques écoles, mais surtout des cours de musiques dans les ruelles des grandes villes. On a  aussi des fabricants d’instruments traditionnels et de très bons musiciens.

Mais pour gagner de l’argent en « faisant » de la musique malgache, il vaut mieux faire de la pop ou du rock (ou du pop rock, donc). Sinon, il faudra faire dans ce qu’on appelle le « tropical », qui aime utiliser les rythmes endiablés et répétitifs et hypnotisant qui peut mettre en transe n’importe qui. Avec un peu d’alcool et des filles qui se déhanchent, vous savez où tout cela mène.

On peut aussi faire dans l’original, se mettre des accoutrements anachroniques et chanter  ce qui serait la vraie musique malgache. Oui, dans ce domaine, on a de beaux représentants qui cartonnent à l’étranger dans la World Music mais la seule objection que je ferais c’est que Madagascar est tellement plus riche que ça. Il ne faut pas que les étrangers croient que ces quelques albums très colorés et très chaleureux peuvent résumer la Grande île, musicalement. Et oui, pour faire ce genre de musique,  il vaut mieux se faire remarquer par les centres culturels étrangers car il sera difficile pour ce genre d’artiste de remplir le stade ou le coliseum.

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Chanteurs et danseurs du Sud de Madagascar

Ah, et il ne faut pas oublier la filière de la musique évangélique, vache à lait du métier d’artiste à Madagascar car si tu fais du rock, du pop, du tropical et que t’arrive plus à vendre tes disques, il te suffira de faire une chanson « sainte » pour te renflouer. En effet, il paraît que plus de 3/4 des malgaches sont chrétiens.

Bon, ce sont des critiques que je voudrais constructives. Moi, en tant que malgache, j’adore tout ce que je viens d’énoncer : le rock malgache, le pop malgache, la musique traditionnelle, le salegy et les autres rythmés, toutes les musiques des ethnies et même l’évangélique. Je suis moi même fondateur et membre d’un groupe évangélique, comme on les appelle ici.

Ce que  je dis, c’est  que c’est bien d’apprendre la musique aux enfants. Et si vous me demandez : « à quoi ça peut servir à combattre la pauvreté pays d’avoir des enfants et des adultes qui savent jouer au piano? ». Je répondrai : « au moins, à nous rendre moins pauvres dans ce domaine ». La musique, c’est quand même cette chose merveilleuse qui rassemble les gens, qui anime les passions, qui véhicule des émotions; ce langage universel qui intrigue même les sourds. Je ne veux même pas parler de la musique en tant qu’industrie mondiale générant des milliards de dollars de chiffre d’affaire dans le monde chaque année mais qui est dominé par le monde occidental et ne laisse à l’Afrique et le reste du monde que la maigre filière de la World Music.
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Joueur de valiha

 

Heureusement pour nous, même si on n’a pas de conservatoire, ni de grandes écoles de la musique, ni d’opéra, ni même de théâtre, nous avons quand même de très bon musiciens. Et nos musiciens, comme  dans la plupart des pays pauvres, je pense, sont presque tous autodidactes, c’est à dire, qu’ils ont appris ou ont parfait leur technique dans des ateliers et surtout tout seuls. Oui, dans notre pays,  la musique, c’est une chose naturelle qui va grandir et se développer toute seule. Mais même les êtres vivants ont besoin de parents, de parrains, de tuteurs.

Ce dont je rêve, c’est un conservatoire ou plutôt des conservatoires pour « conserver » la musique malgache, notre patrimoine. La Musique classique se perpétue car on garde tout, même les manuscrits des compositeurs morts il y a des siècles. Les premières partitions de nos grand pères et arrières grands-pères, alors qu’ils ont fait l’effort d’écrire leur musique sont aujourd’hui perdues ou bien rangés dans des greniers. Et aujourd’hui, ce sera encore du travail de restaurer ces œuvres alors que le plus gros du boulot sera de restaurer les milliers de mélodies, de styles, d’ornementations que nous avons hérités par la voie de la transmission orale. Je rêve aussi que l’on réussisse à codifier la facture de la valiha et du kabosy et des autres instruments, et d’autres choses encore qu’on fait dans les conservatoires mais que je ne sais même pas qu’il faut les faire.

On nous a déjà volé le brevet du papier Antemoro alors que justement Antemoro est une ethnie malgache. C’est un peu comme si on disait que le Camembert a été inventé par la Corée du Nord; ou que le Charleston est évidemment une musique espagnole…ou bien encore qu’un okapi s’est accouplé avec un poteau et c’est comme ça qu’est née la girafe.

Alors, il faut tout « conserver » : Salegy, Bà gasy, Afindrafindrao, Tsapike, Beko, et les dizaines d’autres styles que nous avons; les instruments comme le Jejy, le korintsana , la valiha, etc. Car le temps et les personnes passent et parfois … on oublie même les meilleures choses.


Hery R. choisit un Français comme premier ministre

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Cela n’est pas vraiment une surprise, car il a été pressenti être désigné depuis quelques heures. Le  docteur Kolo Roger est le nouveau premier ministre de Madagascar, et ce n’est pas un poisson d’avril.

Oui, vous vous en souvenez peut-être, j’ai fait un poisson d’avril en disant que c’est un homme neuf qui allait être désigné. C’est un peu le cas de ce médecin qui fait ses premiers pas en politique, sauf erreur de ma part.

En effet, il a été candidat à la dernière présidentielle (première liste) mais a été écarté parce qu’il n’était pas présent sur le territoire durant les 6 derniers mois, car c’est un Français qui réside, donc, en Europe. Il a dû, donc,  laisser sa place à Hery Rajaonarimampiania qui est l’actuel président, ceci expliquant peut-être cela.

Mais voilà, les premières réactions sont, justement, à propos de sa double nationalité franco-malagasy. On dit (c’est bien un « on-dit ») que cela prouve la théorie , théorie du complot bien sûr, qui dit que dernièrement pour être un dirigeant à Madagascar, il faut avoir la nationalité française. C’est une théorie ou bien c’est juste un constat, c’est selon la façon de voir.

On dit aussi que le docteur ne saurait pas parler malagasy. Son compte Facebook, où vous verrez sa biographie, déjà, est tout en français. Mais je pense que c’est faux. Je crois plutôt qu’il doit se débrouiller au moins avec un frangasy bien dégueulasse. Sinon, est-ce un problème s’il est capable de rattraper 50 ans de retard en 5 ans ?

Il me faut, pour ma part féliciter Monsieur de sa nomination et lui souhaiter de réussir à faire avancer le pays. Et aussi,  il faut arrêter avec les a priori, les préjugés et les « on-dit » car on ne sait jamais, c’est peut-être un messie. De toute façon, le peuple a déjà démontré qu’il peut faire ce qu’il le faut quand il le faut. Donc,  wait and see…


De l’air svp!

La science-fiction, ce genre narratif qui anticipe sur le futur, n’est pas une science, contrairement à son nom mais s’apparente plutôt à de la divination. Toutefois, les auteurs de ces œuvres s’appuient souvent sur les recherches scientifiques et sur les théories des vrais scientifiques.

Alors, quand la science-fiction d’hier se réalise aujourd’hui, certains s’étonnent, attribuant aux auteurs des dons de prophétie, de précognition comme on dit dans ces films. Mais pour d’autres, c’est juste la preuve que les hypothèses se vérifient.

Mais voilà, il y a toujours deux visions opposées sur le futur, l’optimisme et le pessimisme. La première dépeint un monde beau et brillant, rempli de gadgets de toutes sortes, et peuplé de gens heureux. L’autre hypothèse est celle d’un monde plongé dans le noir, pollué, oppressant et anachronique.

Entendons-nous bien, les œuvres de science-fiction du siècle dernier et qui parlent des années 2000 peuvent se vérifier de nos jours si elles ont été justes ou non dans leurs prédictions. Moi je dirai qu’en vérité, ce futur que nous somme en train de vivre est à deux visages.

D’un côté, ce qui est moins inquiétant, c’est que les avancées technologiques sont parfois inespérées : smartphone, tablettes, imprimante 3D, internet, voiture électrique, microchirurgie, etc.

De l’autre côté, ce qui fait un peu plus peur, c’est que certaines visions pessimistes se réalisent aussi : dérèglements climatiques, grand cataclysmes « naturels », pollution, maladies incurables. Aujourd’hui, tout le monde est surveillé, tout le monde est filmé : SMS, mail, appel téléphonique, caméra de surveillance, micro cachés, GPS, satellites en tout genre. Puisque tout est scanné, tout est tracé, donc tout peut être retrouvé, sauf certains avions. Aujourd’hui, grâce à l’imprimante 3D on peut soit sauver des vies,  mais on peut aussi s’en servir pour fabriquer des armes

Mais, ce qui est, à mon avis, le plus caractéristique des films de science-fiction pessimistes est qui s’est malheureusement réalisé c’est la pollution. On vit sur des détritus et surtout dans le Smog, cet épais brouillard à l’odeur âcre qui nous pique le nez et les yeux. Un peu comme dans Metropolis, dans Megapolis et tous les trucs à « polis » qu’on peut trouver comme nom de ville futuriste.

Peut-être que certains d’entre vous vivent dans des villes propres ou à la campagne et croyez que si vous ne voyez pas des tonnes d’ordures dans vos rues, ni de brouillard apparent, alors vous êtes à l’abri. Mais, en vérité, la pollution de l’air est devenue globale et à cause des courants d’air, on peut toujours être exposé même si on est loin des villes. La pollution de l’air est plus élevée aujourd’hui qu’elle ne l’a été depuis très très très longtemps.  Et le risque, s’il faut le rappeler ce sont des maladies comme l’asthme, la bronchite chronique, la sinusite, les cancers du poumon, les autres cancers, etc. etc.

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Alors,  on n’est pas encore obligés de mettre des combinaisons spatiales chaque fois qu’on sort de la maison; même si ce serait fun pour certains, ce serait plutôt encombrant pour les gens normaux. Il faut, cependant, trouver et vite la solution pour préserver l’air pur. Je ne parle pas de les mettre en canette ou en bouteille comme certains le font, plus ou moins sérieusement, mais plutôt de réduire sa pollution…autant que faire se peut.


Rwanda, ça aurait pu être nous

Aujourd’hui, jour de la commémoration du génocide au Rwanda, je me souviens.

Je me souviens que les Malagasy aussi ont été victimes de la politique du « diviser pour régner » qui a été instauré magistralement par les colons en Afrique. Je parle au passé, mais au présent, le racisme est toujours présent. Même en politique, on ose encore parler de quotas, de représentativité. C’est malheureux, mais c’est le cas.

Pour ceux qui ne le savent pas encore de la division faite dans la population malagasy; on a tout essayé : les « hauts plateaux » contre les côtiers, les Asiatiques contre Africains, les nobles contre les esclaves . Les premiers ont soi-disant la peau plus claire, les cheveux lisses. Les seconds sont plus noirs, ont les cheveux crépus.

Alors, j’ai déjà dit dans un précédent article que pour certaines raisons, une guerre civile à Madagascar me semble pour le moment improbable. Mais, malheureusement, comme on me l’a si bien retwetté, le risque 0 n’existe pas.

Je me souviens d’un appel d’un oncle, un jour après la présidentielle de 1997 nous disant :  » Il faut nous sauver, car dans notre village on a déjà planifié la tuerie de tous les Merina (peuple des hauts plateaux)  si untel candidat ne gagne pas ». C’était une fausse alerte, mais quelle angoisse quand même.

Plus tard, en 2002,  c’était plus grave lorsque, un certain colonel se mettait à chasser et tuer des Ambaniandro dans le nord de l’île où travaillait une tante. Heureusement pour elle, elle n’avait pas un nom de merina, celui qui commence par RA… ou ANDRIA… et avec quelques déguisements, elle s’est fait passer pour une côtière pour s’enfuir avec un camion à marchandise.

Heureux dénouements donc pour ces membres de ma famille. Mais lorsque, aujourd’hui, j’ai lu les témoignages des survivants au Rwanda, mon sang se glace et je ne peux que très très difficilement me mettre à leur place.

Car, je ne peux pas imaginer leurs souffrances, mais je ne peux pas, non plus,  m’empêcher de dire que oui, ça aurait pu être nous…alors si partager ces témoignages peut faire que ça ne se reproduise plus jamais, alors je le fais tout de suite. Voici le lien :

Témoignages des victimes


J’ai peur de l’avion et d’Ebola

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Le mois de Mars 2014 a connu deux faits marquants, la disparition du vol MH370 Malaysian Airlines et l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.

Le vol de la Malaysia Airlines a disparu le 08 Mars dernier et se serait écrasé dans l’Océan Indien avec à son bord un peu moins de 250 personnes. Je m’en souviens très bien car le 08 Mars j’étais moi même dans un avion au dessus de l’Océan Indien.

De l’autre côté, il y a la Guinée et ses voisins qui combattent Ebola comme il peuvent. Déjà plus d’une centaine de cas dont plus de 85 morts.

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D’un côté, je sais que cela coûte beaucoup d’argent de faire voler un avion, de faire naviguer un navire, un sous marin, d’utiliser une satellite commerciale, météorologique ou militaire.

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De l’autre côté, si on estime que pour faire face à Ebola, la Guinée aura besoin de plusieurs millions de dollar. Pour l’instant, l’UE auraient alloués 500 milles dollars et la CEDEAO 250 millions.

Alors, suis-je le seul à faire cette inqualifiable parallèle?

D’un côté, il y a une mobilisation presque mondiale pour essayer de comprendre comment une caisse volante dotée de balises, radios, émetteurs a pu disparaître sans laisser de trace. Comprendre, pour que ça n’arrive plus jamais, c’est tellement compréhensible. Et pour ça, il faut ce qu’il faut.

De l’autre côté, il y a la forte mobilisation de ceux qui veulent bien le faire pour combattre Ebola. Et pour combattre cette maladie, tous les moyens sont bons : fermer ses frontières, surveiller les voyageurs, mettre des avions en quarantaine par exemple. De toute façon, les malades ont trop peu de chances, 65 à 90% de taux de mortalité, ce sont les statistiques qui le disent.

Mais bon, j’espère que l’avenir me donnera tort

D’un côté, on va découvrir que l’avion disparu aura en fait échoué sur une île déserte au large d’Antsiranana faute de carburant car les pilotes auraient suivi une mauvaise route pendant 7 heures. Il y aura même peut-être des survivants, on s’y attendrait. Ou, comme tout le monde le craint, que l’avion a crashé suite à une erreur humaine ou à un détournement qui aurait mal tourné. Ou bien encore, c’est dû à une défaillance technique, la foudre, une météorite, ou n’importe quoi qui fait qu’à la fin, un avion se crashe en fait. Comme Cabrel le dit si bien « il faut qu’il y en ait un qui tombe, c’est peut-être le bon…j’ai peur de l’avion! »

Et de l’autre côté, Ebola, toujours trop virulent va simplement disparaître après avoir tué quelques centaines de pauvres africains de brousse, quelques médecins et infirmiers et deux ou trois touristes qui n’avaient rien à faire là-bas, bien sur.

Mais si le pire arrivait

D’un côté, on localiserait les boîtes noires au dessus d’un gouffre de 3km de profondeurs. Et après d’autres millions de dollars dilapidés pour descendre les récupérer, bah! il y aurait rien de récupérable dessus.

Alors que de l’autre côté, Ebola se marierait avec un autre virus aéro-transmissible et en quelques jours c’est la suite en live de Planète de singes-Les Origines. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, à la fin de ce film, un malade d’une fièvre hémorragique aéro-transmissible (qui se transmet par voie aérienne) quitte les États-Unis pour l’Afrique, d’où les humains sont infectés et meurent comme des mouches et les singes prennent leur place.

Mais bon, surtout, ne paniquons pas!


Rasospol Divin premier ministre !!!

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C’est avec surprise est curiosité que tout le monde a appris la nouvelle de la nomination de cet homme au poste de Premier ministre.

La première question qui vient à l’esprit est : mais qui est ce Rasospol Divin?
Eh bien, une fois n’est pas coutume, c’est vraiment un inconnu de chez les inconnus. A vrai dire, personne sur la place ne connaît ce monsieur. Pourtant, des rumeurs circulent et à mon avis méritent d’être vérifiées.

Biographie
Mr Rasospom Divin a aujourd’hui 42 ans. C’est un riche entrepreneur. Il est marié avec celle qui est aujourd’hui sa deuxième femme. Il a ainsi 3 enfants, un de son premier mariage, un de sa femme et un fruit d’une nouvelle union. C’est donc un dirigeant bien dans son temps et qui a l’habitude de conduire, ceci est l’anecdote, une voiture familiale des années 80.

Un philanthrope?
Ce serait un homme qui a réussi à s’enrichir pendant la crise de 2009 à 2013. Ainsi, c’est logique de vouloir lui confier la gouvernance du pays, car qui à part lui saurait faire de même pour Madagascar? La grande Île sort tout juste d’une crise politique avec ses impacts sur l’économie et les finances. Sa vision permettrait de débloquer les rouages économiques du pays et faire revenir la croissance.
Mais, paradoxalement, ce qui rend les Malgaches enthousiastes, c’est bien de savoir que ce monsieur a l’habitude de distribuer de l’argent aux pauvres. Pour une fois qu’un dirigeant ne fait pas le contraire : prendre l’argent des pauvres.

A-t-il l’envergure pour le poste?
Finalement, le choix de cet homme, qui a la double nationalité franco-malgache, qui a longtemps étudié au Japon et travaillé aux États-Unis montre la volonté du président de s’ouvrir à l’international. Parfaitement trilingue, éloquent et physiquement avantagé,  Rasospol D. parviendra facilement à séduire. Fini, donc, les accents douteux, les fautes de syntaxe et les phrases empruntées.
Sur le plan national, il a déjà conquis le cœur de la majorité en reprenant la phrase bien célèbre du feu colonel Ratsimandrava « Tsy hiamboho adidy aho… » (Je ne tournerai pas le dos à mon devoir). En effet, de cette manière, il a fait un clin d’œil aux « exigeantes » forces armées tout en se mettant proche du peuple comme l’était le président assassiné.

Le meilleur PM?
Personnellement, je pense qu’on peut donner du crédit à ce nouveau premier ministre et je pourrais mettre en lui tout mon espoir. Sauf que, attendez…
RASOSPOL DIVIN?
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POISSON D’AVRIL